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L’embolie pulmonaire cause environ 10 000 cas de décès chaque année en France, ce qui la positionne en troisième place après les maladies cardiovasculaires et les cancers. Elle est un mal qui nécessite un soin d’urgence. Entre hospitalisation et traitement à domicile, la prise de position est souvent délicate. Découvrez ici des informations importantes relatives à cette préoccupation de santé publique et aux bonnes habitudes à adopter.

Embolie pulmonaire : qu’est-ce que c’est ?

Une embolie pulmonaire comment le souligne le média https://ducotedelascience.org/ est une entrave d’une ou de plusieurs artères au niveau des poumons. Il s’agit d’un mal qui la plupart du temps est causé par un caillot de sang. Ce dernier migre des jambes ou d’autres parties de l’organisme pour rejoindre l’artère pulmonaire. C’est une paralysie qui engendre de graves dommages au niveau du poumon touché. Cependant, du traitement jusqu’à la convalescence après une embolie pulmonaire, il faut tenir compte d’une possibilité de rechute.

Embolie pulmonaire : quel est le traitement adéquat ?

Pour traiter l’embolie pulmonaire, l’intention est de créer une hypocoagulabilité pour éliminer le caillot de sang. C’est une thérapie qui vise à éviter le développement d’autres thromboses et d’empêcher la migration d’embolies.

En effet, cette thérapie se base sur les anticoagulants et la contention veineuse. Toutefois, cette dernière alternative est employée lorsqu’il s’agit d’une thrombose des membres inférieurs associée. Ce n’est que suite à ces interventions que le sujet pourra entrer en convalescence après une embolie pulmonaire.

Le traitement anticoagulant est une thérapie rapide et efficace. Sous ce traitement, au bout de 24 voire 48 heures, l’état du sujet pourra s’améliorer. Toutefois, durant les premières heures, le cas pourrait s’aggraver. Ce qui nécessiterait une intervention chirurgicale ou le recours à une thérapie thrombolytique. Si cette étape délicate est franchie, les cas de redondance peuvent être prévenus par le traitement anticoagulant. Plus de détails sur le site Au Cœur De La Vie.

Convalescence après une embolie pulmonaire : rester chez soi ?

Certes, l’embolie pulmonaire est une affection qui nécessite une prise en charge rapide. Cependant, il n’est pas exclu que le suivi soit fait à domicile. En effet, selon les statistiques, dans 30 voire 40 % des cas, les sujets reçoivent un traitement à domicile.

L’administration d’un traitement anticoagulant par voie orale reste très efficace. Par ailleurs, d’après des études, le traitement de l’embolie pulmonaire à domicile est recommandable, car cette alternative apaise la psychologie du patient. Ce qui lui permettra de se rétablir très rapidement. Toutefois, il est important de notifier que pour des cas graves, le traitement devra se faire dans un centre hospitalier.

Convalescence après une embolie pulmonaire : quelle alimentation adopter ?

Après une embolie pulmonaire, il est capital de bien gérer sa convalescence. C’est en effet une étape aussi importante que le traitement, car cela permettra de maintenir son système veineux en bon état.

Pour parvenir à ses fins, il faudra accorder une grande importance à ce que l’on mange. Une alimentation saine est un critère capital pour prévenir les affections vasculaires et réduire le risque de rechute lors de la convalescence après une embolie pulmonaire. D’une part, les aliments à privilégier devront être riches en vitamines, en minéraux, en zinc et en fibres. D’autre part, les aliments avec de fortes capacités fluidifiantes devront être intégrés à l’alimentation. Les fruits et les légumes sont fortement conseillés en raison de leurs propriétés nutritives. Les poissons gras (la sardine, le saumon) sont également recommandés en raison de leur contenance en Omega 3. Ce qui assure un effet hypocholestérolémiant. Cependant, il faudra éviter les aliments qui contiennent une grande quantité de graisses saturées et ultra-transformées.

Convalescence après une embolie pulmonaire : quelles autres mesures prendre ?

En dehors de l’alimentation, il est important de prendre d’autres mesures afin de réduire les risques de redondance. En effet, au cours de la convalescence, il faudra éviter la prise de contraceptifs œstroprogestatifs ou une thérapie hormonale de substitution. En outre, les alitements de longue durée devront être proscrits et pour toute intervention chirurgicale, il faudra faire recours à un médecin.

Par ailleurs, il faudra adopter de strictes mesures pour éviter le surpoids. Il faudra également privilégier la consommation de l’eau au détriment de l’alcool. Ce qui améliorera la circulation sanguine.

Convalescence après une embolie pulmonaire : quels sont les risques de redondance

Une fois victime d’une embolie pulmonaire, le risque de récidive n’est pas nul. Toutefois, la fréquence dépendra de la cause du premier malaise.

Il est à noter que si la cause de l’embolie pulmonaire provient d’un facteur à risque, un traitement de trois mois pourra réduire à 3 % le risque de récidive. Par contre, si l’embolie pulmonaire ne provient d’aucun facteur provocant, le risque de récidive pourra être estimé à 9 voire 10 % par an. Par ailleurs, si le facteur provocant ce malaise est un cancer, la situation est considérée comme critique. Le risque de récidive un peu élevé pendant et après la thérapie.

Embolie pulmonaire : comment l’éviter

L’embolie pulmonaire étant un mal dont les conséquences pourraient être fatales, il est crucial de prendre des dispositions afin de l’éviter.

En effet, pour des sujets exposés tels que les alités et les convalescents d’opération chirurgicale, une prescription d’anticoagulants s’avère indispensable. Ce traitement devra d’ailleurs être composé d’anti vitamines K ; de l’Héparine standard par voie sous-cutanée et de l’Héparine de bas poids moléculaire. Le nécessaire pour éviter une convalescence après une embolie pulmonaire

Par ailleurs, il faut remarquer que lors des voyages en avion, des conseils sont proférés afin d’éviter un tel Malaise. Il s’agit entre autres de : la non-consommation de l’alcool durant le trajet, l’interdiction de fumer, des marches régulières dans les allées et un traitement anticoagulant préventif.